‍

Initialement, la lettre de motivation permet d’évaluer la personnalité du candidat. Avec le temps, elle est devenue un usage, plus qu’un moyen de sélection. Selon les cas de figure, la lettre de motivation sera plus ou moins une nécessité.

1. La plupart des lettres de motivation sont des lettres “types” qui ne présentent en ce sens aucun intérêt : elles ne permettent pas véritablement de cerner le candidat et son intérêt pour la structure.

2. Les candidats postulent dans une structure et à une période où l’offre de talents est en déficit. La présence d’une lettre de motivation sera moins déterminante que sur un secteur d’activité très concurrentiel, dans lequel les recruteurs sont noyés sous les candidatures.

3. Les recruteurs risquent également de passer à côté de bons candidats qui ne feront pas l’effort supplémentaire d’écrire une lettre de motivation.

4. Lorsque le cabinet exerce dans une spécialité très technique, les recruteurs s’attarderont principalement sur la formation et les expériences professionnelles. Ainsi, une lettre de motivation qui énumère les informations listées dans le CV ne présente aucune valeur ajoutée.

5. Parce qu’il vaut mieux consacrer 10 minutes à un premier échange téléphonique plutôt qu’à lire une lettre de motivation qui ressemble sensiblement aux autres. Cela d’autant plus si le recruteur, souvent l’avocat associé, n’a pas le temps de se consacrer pleinement à sa lecture.

‍

En revanche, la lettre peut s’avérer utile lorsque :

• Le candidat a un parcours atypique → elle permet de donner du sens au projet professionnel et de mettre en relief les expériences énumérées dans le CV
• Le candidat fait une candidature spontanée → le cabinet n’a peut-être pas de besoin immédiat, il est d’autant plus important de détailler la démarche.

‍

D’autres outils peuvent être utilisés comme un mail de pitch, quelques questions orientées, un format original en fonction de la spécialité du cabinet et le profil type qu'il souhaite recruter…